Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Son rôle dans la série.
Né en 1950 à Tunis, André Bellaïche a vécu dans un camp de réfugiés en Israël, puis a débarqué à Paris dans une cave de Belleville, avec ses nombreux frères et sœurs. André grandit dans la rue et vole des bouteilles consignées. En 1962, son père, peintre en bâtiment, est emprisonné pour banqueroute et sa mère expulsée de leur logement. À 12 ans, André est placé à l’Office de protection des enfants juifs de Rueil-Malmaison. Il s’échappe, détourne des cartes bancaires et dépouille des livreurs d’appareils électroménagers. Puis « Dédé » passe aux hold-up. Il signe avec deux copains le premier braquage avec prise d’otages en France, le 27 février 1975, à la Société centrale de banque. Recherché puis condamné à mort par contumace, André Bellaïche restera clandestin pendant douze ans, avant de devenir, en 1981, l’un des « cerveaux » du gang des Postiches. En cavale en Italie en 1986, il est arrêté lors d’un contrôle routier puis incarcéré à Rome… où ses amis viennent le délivrer en hélicoptère. Trois semaines plus tard, Dédé est interpellé avec trois comparses dans une villa de Yerres, dans l’Essonne. Faute de preuves, il n’a jamais été condamné pour les vols à main armée commis par la bande, mais a écopé de huit ans de prison pour recel, association de malfaiteurs et évasion. Depuis sa libération, fin 1997, il tient des boutiques de disques et de DVD à Paris. En 2007. Il a publié Ma vie sans postiche (First Éditions) et a inspiré le film Le Dernier Gang (2006).
Par Patricia Tourancheau
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
L’ex-bandit Hellegouarch, dont la femme a été assassinée par le tueur en série Fourniret, se confie en exclusivité aux « Jours ».
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement.
Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables : la folle cavale des Postiches prend fin.
Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau.