Florence est à sec, couverte de dettes et sans travail rémunéré. Les huissiers réclament toujours à la bénévole de Life for Paris plusieurs milliers d’euros au titre d’escroqueries diverses pour lesquelles elle a été condamnée. Une saisie sur son compte Nickel a même eu lieu au cours de l’été 2016. Elle en avise ses confidentes de l’association de rescapés du 13 Novembre, sans leur préciser l’origine des dettes. Bien sûr, elle ne leur révèle pas non plus que son avocat multiplie les relances auprès du Fonds de garantie pour obtenir une nouvelle provision, après avoir porté plainte en tant que victime de l’attentat au Bataclan (lire l’épisode 3, « Une victime est née »). Après un premier versement de 10 000 euros au printemps, elle reçoit encore 5 000 euros au mois de décembre
Florence emprunte de l’argent aux bénévoles, en particulier à la présidente de l’association. Quelques centaines d’euros à chaque fois. Au début pour aider Greg à payer son loyer, ensuite pour elle seule, son « meilleur ami » ayant rendu son logement en décembre pour rejoindre Manu à Los Angeles
Flo est à fleur de peau, elle dort peu, ses migraines la fatiguent et son estomac recommence à lui faire des siennes.
De retour en France après, dit-elle, des retrouvailles à Londres puis à New York avec son fiancé Manu, la bénévole ne manque pas de rappeler quotidiennement la promesse. L’engagement tient toujours, lui assure le staff. Ce n’est qu’une question de temps. Life for Paris doit trouver de nouvelles subventions. Quoi qu’il arrive, elle aura son poste avant la fin de l’année. Depuis Los Angeles, Manu, qui est entré en contact avec les bénévoles avec qui il correspond en ligne, plaide sa cause en douceur :